Tous les mois, Jean Noël vous propose un almanach rempli d’informations intéressantes et parfois insolites. Vous pourrez, si vous le voulez, télécharger le document à la fin de cet article, ou le consulter au local.
Pleine Lune:
15 Décembre
Nouvelle Lune:
30 Décembre
Un peu de courge
Un art traditionnel apparu avec l’arrivée du
bouddhisme au 7 e siècle. Mélange de symbolisme, de philosophie et d’expression créative, l’Ikebana est un hommage à la nature. Son nom signifie « art de faire vivre les fleurs ». D’abord réservée à des usages religieux, la pratique de la composition
florale se développe et devient un art à part
entière au même titre que la peinture ou la
sculpture au Japon. Au fil du temps, plusieurs courants artistiques contribuent à l’évolution et à l’essor de ce loisir créatif.
Chaque élément à son importance : le vase, les tiges, les branches, le feuillage et les fleurs. Adepte du minimalisme, l’Ikebana privilégie la qualité à la quantité. Les lignes et les formes sont travaillées pour respecter les codes esthétiques et spirituels de l’art floral nippon. La Terre, l’Homme et le Ciel sont toujours représentés à travers les sculptures végétales.
L’Ikebana fait partie de l’héritage du bouddhisme importé au Japon vers le Ve siècle. En Inde, lors des cultes religieux, des fleurs étaient disposées autour de l’autel pour honorer Bouddha. Cette tradition se perpétua au pays du soleil levant par le biais des moines bouddhistes japonais qui décoraient les temples. Vers le VIIIe siècle, ces derniers se mirent à agencer de beaux bouquets de fleurs en suivant des principes religieux très précis. Plus tard, l’aristocratie s’inspira de leurs créations pour décorer leurs intérieurs. L’ikebana devient un art codifié réservé à la noblesse. Seuls les moines, les shoguns, les samouraïs et les hommes de haut rang avaient accès à cette forme d’expression créative. Ce n’est qu’au cours du XVe siècle que l’Ikebana s’étend à toutes les classes sociales.
Rubrique d’expression
Il neige incessamment, il neige jour et nuit.
Le mont est blanc, le val est blanc, la plaine est blanche.
Tout s’efface, tout sombre et tout s’évanouit
Sous les flots de l’immense et muette avalanche.
Il neige jour et nuit, il neige incessamment ;
Le lourd linceul mouvant s’épaissit d’heure en heure.
Parfois le vent glacé pousse le bramement
Du grand cerf aux abois qui s’affaisse et qui pleure.
UN PEU D’HISTOIRE : 25 Décembre 496 : Clovis, roi des francs, est baptisé à Reims avec 3000 guerriers.
En adhérant par le baptême à la religion catholique, le roi des Francs et ses guerriers se distinguent des autres barbares qui occupent la partie occidentale de l’empire romain.
Alors que son père Childéric est mort païen, Clovis décide de se faire baptiser. L’événement ne semble pas avoir passionné les
contemporains. Tout juste possède-t-on une lettre d’un évêque, qui
s’excuse de ne pas avoir pu assister à la cérémonie ! À l’époque du
baptême de Clovis, la Gaule qui faisait partie de l’Empire romain a été traversée plusieurs fois par les grandes invasions, c’est-à-dire des expéditions de troupes et tribus germaniques vers l’ouest et le sud de l’Europe. Les Wisigoths, les Alamans, les Burgondes et les Francs.
Clovis se convertit en raison de la demande et l’insistance de sa
femme Clotilde. En 496, à Tolbiac, pendant la bataille, Clovis aurait
imploré le secours du Dieu de Clotilde en échange de sa conversion.
Quand le papyrus porte la fleur,
Il lézarde la nuit et offre le jour.
Par cette porte entre-ouverte
La lumière s’engouffre,
Révélant les secrets
D’où jaillissent les savoirs.