Quartier Marengo/Jolimont

Amélie étant beaucoup moins disponible, c’est donc avec Geneviève Furnémont que nous avons arpenté le quartier de Marengo/Jolimont.

Pour le confort de l’écoute, le groupe a été équipé d’audiophones fournis par notre conférencière… nous débutons la visite par la gare Matabiau :

Façade de style classique qui tranche dans le paysage urbain toulousain fait de tuiles et de briques, elle est ornée de 26 blasons représentant les villes ( sauf Lourdes) desservies par la Compagnie des chemins de fer. Des éléments de la première gare en briques sont encore visibles sur le côté du bâtiment.

Avant de prendre la direction de la médiathèque, petites explications sur la statue de Riquet du sculpteur Griffoul-Dorval qui était au départ une représentation du roi Louis XIII, après quelques retouches… elle devient une statue en l’honneur de Riquet.

Depuis le pont qui surplombe les voies ferrées nous admirons la grande halle imaginée par Gustave Eiffel et l’emplacement de la future tour végétalisée.

Un arrêt, heureusement assez bref, car très ventilé, sous l’arche de la médiathèque pour nous préciser que cet édifice a été construit à l’emplacement de l’école vétérinaire, nous quittons les lieu en longeant les murs de cet ancien établissement, nous pouvons encore voir les anneaux qui permettaient d’attacher les animaux. C’est parti pour l’ascension de la colline de Jolimont… en passant par la rue Montcabrier, ces petites maisons contrastant avec les immeubles de la médiathèque:

 puis rue du Dix Avril suivie de la rue Honoré Reille, l’église Saint Sylve construite avec les matériaux de la région: galets, briques

                 

                             Observatoire privé                                                Eglise Saint Sylve

Nous voici au Parc de la colonne, arrêt au niveau de la colonne commémorative de la célèbre bataille de Toulouse du 10 avril 1814, sa création a été décidée en 1830.

Déambulation dans le Jardin de l’observatoire, construit entre 1841 et 1847 sur des plans d’Urbain Vitry pour accueillir l’observatoire de Toulouse, il ouvre au public en 1982, à la suite du départ de celui-ci pour le campus scientifique Toulouse-Rangueil. Il accueille maintenant l’Académie de l’air et la Société d’Astronomie Populaire.

Nous quittons le Jardin de l’observatoire par l’avenue de la Colonne, nous longeons une partie du mur du cimetière de Terre Cabade ( qui se visite…pourquoi pas lors d’une prochaine sortie)

jusqu’à la Maison Giscard, de l’architecte Virebent, bâtisse laissée à l’abandon.

                                                                 

                                                                        

 

 

      

De ces ateliers sortirent pendant près de 150 ans quantité de statues, vases de jardins, éléments décoratifs et dart religieux en terre cuite.

  

                                              Maison en terre cuite de Virebent, rue Bernier

Nous voici de retour à la médiathèque, merci à notre guide de nous avoir fait découvrir ce quartier.

Merci à notre photographe André

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