Culture: L’almanach d’Octobre

Tous les mois, Jean Noël vous propose un almanach rempli d’informations intéressantes et parfois insolites. Vous pourrez, si vous le voulez, télécharger le document à la fin de cet article, ou le consulter au local.

Octobre Rose est une campagne annuelle de sensibilisation au cancer du sein, instaurée en 1985. Elle a vu le jour aux États-Unis et a fait sa première apparition en France en 1994, sous l’impulsion du magazine Marie Claire et du groupe Estée Lauder. Le premier ruban rose fut introduit par la Fondation de Susan G. Komen (Susan G. Komen Breast Cancer Foundation). Elle remit des visières roses à des personnes ayant survécu à un cancer du sein qui participaient à la course Race for the Cure depuis le début de 1990. On l’appelle « Octobre rose » car les gens du monde entier adoptent la couleur rose et arborent un ruban rose pour sensibiliser à l’importance de la prévention et du dépistage systématique pour le diagnostic précoce du cancer du sein.

Que fait-on en automne ? C’est le temps des récoltes dans les champs, les vignobles, le potager et les chemins : maïs, légumes à racines, raisin, en passant par le potimarron, emblématique de la fête d’Halloween et des tas de fruits sauvages ou non qui se sont gorgés de lumière et de vitamines. Les motifs d’automne – feuilles oranges et rouges, pommes de pins, glands, courges et citrouilles – nous rappellent cette sensation de chaleur et de confort. Ils représentent le changement, l’adaptation et le cycle de la vie. L’automne évoque la récolte, le rassemblement familial, la préparation pour l’hiver, mais surtout une certaine nostalgie. Les motifs d’automne – feuilles oranges et rouges, pommes de pins, glands, courges et citrouilles – nous rappellent cette sensation de chaleur et de confort. «L’automne est un andante mélancolique et gracieux qui prépare admirablement le solennel adagio de l’hiver», écrivait George Sand.

UN PEU D’HISTOIRE : 11 octobre 1963 : La France pleure Édith Piaf et Jean Cocteau

Le 11 octobre 1963, les Français et les cœurs sensibles de toute la planète pleurent la disparition le même jour de Jean Cocteau, poète touche-à-tout né 74 ans plus tôt, et de la chanteuse Édith Piaf, née 48 ans plus tôt, en 1915, sous le nom de Édith Giovanna Gassion… Édith Piaf crée de son vivant sa propre légende populaire: celle d’être née dans la rue, à même le trottoir du 72 rue de Belleville à Paris, sur la pèlerine d’un des deux policiers qui passaient par là…Née de l’union d’un père contorsionniste et acrobate ambulant et d’une chanteuse de rue qui l’abandonne deux mois plus tard. Elle grandit entre ses deux grands-mères dont l’une tient une maison close dans l’Eure. Après la Grande Guerre, son père est engagé dans un cirque itinérant et vient la rechercher. La petite et chétive Édith Gassion passe alors son enfance à chanter dans les rues et découvre le pouvoir fascinant de sa voix sur les foule Mauvaise mère, au bord de la déprime, de la pauvreté, de la drogue et de la prostitution, Édith rencontre Louis Leplée, gérant du Gerny’s, célèbre établissement de spectacle sur les Champs- Élysées.

Il l’invite à chanter chez lui en 1935 et la surnomme à cette occasion «la Môme Piaf» (double allusion à sa voix d’oiseau et à sa petite taille de 1m 47). Moins d’un an plus tard, il est assassiné. Mais la carrière de la «Môme de Paris» est lancée. Elle devient rapidement une formidable vedette du music-hall : sa fragilité physique, sa frêle silhouette à l’allure chétive, sa voix pathétique mais éblouissante, à la formidable énergie, émeuvent un public de plus en plus nombreux. Elle séduit le Tout-Paris de l’entre-deux-guerres et obtient un triomphe immédiat avec le développement de la radio puis de la télévision. De maladies en accidents et échecs sentimentaux, elle tombe dans la drogue pour adoucir la douleur puis dans la déchéance. Gravement malade, elle triomphe définitivement dans les cabarets de New York (PlayHouse, Versailles) puis au Carnegie Hall où elle s’effondre sur scène à plusieurs reprises (1959). Femme en sursis, elle rentre à Paris où, malgré son état de santé, elle triomphe à l’Olympia (1961) et chante au pied de la Tour Eiffel pour la première mondiale du film Le Jour le Plus Long, le 25 septembre 1962, en présence du général de Gaulle.

 

Colchiques dans les prés, C’est la fin de l’été

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