Balade entre les Carmes et la Dalbade
Après un hiver plus ou moins compliqué, nous avons retrouvé avec un grand bonheur la saison des sorties dans la ville rose.
Les habitués et quelques nouveaux adhérents du Temps d’un Café se sont rassemblés sur la Place Esquirol autour de notre guide préférée. Amélie revenait de Rome et avait encore quelques Étrusques dans la tête… mais cela ne semblait pas avoir altéré sa bonne humeur communicative !
Nous nous sommes bien vite immergés au cœur du Centre ancien, traversé par le « Cardo Maximus romain » qui parcourait la ville à l’époque romaine.
Amélie maîtrise à la perfection l’art de nous faire plonger dans cet univers architectural qui a traversé tant de siècles. Édifices patriciens, places aérées, colonnes majestueuses ornées de signes complexes, vestiges de remparts médiévaux, nous ont charmés de toute leur élégance.
Cette visite du centre historique de Toulouse nous a fait remonter dans le temps sur un vaste territoire de près de 250 hectares. Et pourtant, nous n’avons pas eu le sentiment d’avoir marché outre-mesure, tant les récits et explications étaient fournis et captivants.
Nous étions entre les terrasses de la Garonne et la rue du Languedoc, traversé par cet axe nord-sud qui traversait la ville du temps des romains. C’est le cœur historique de notre bonne ville de Toulouse.
Densifié au Moyen-Âge dans un enchevêtrement de ruelles, ce quartier s’est recomposé au fil d’une riche histoire : l’installation du couvent des Carmes au XIV° siècle, des percements qui redéfinissent ses frontières au XIX° siècle, l’assèchement de la Garonnette et l’arrivée du « tout voiture » pour finir avec la création du parking-marché des Carmes.
D’églises en maisons à pans de bois et boutiques médiévales, de couvents disparus en hôtels particuliers, ponctuée de places animées et de belles fontaines, la visite de ce quartier nous a fait prendre conscience de sa très riche vie.
Des « hauts lieux » de cet endroit, nous retiendrons peut-être davantage, l’hôtel des chevaliers de Saint Jean, la rue Maletache, le rempart de l’Institut Catholique, le monumental hôtel de Bagis et bien sûr l’église Notre Dame de la Dalbade dont l’origine remonterait au VI° siècle, rebâtie au XVI° siècle et qui doit son nom de Dalbade « la blanche » au lait de chaux qui recouvrait ses murs.
La pluie qui menaçait tout au long de ce beau parcours n’a fait son apparition qu’à la toute fin de la visite, alors que nous étions au bord de la Garonnette, comme si le ciel voulait à nouveau la remplir pour la ressusciter…
Merci Amélie de nous avoir guidés et instruits au cœur de cette belle ville. Nous attendons impatiemment la suite ! Merci aussi à Geneviève qui nous a déniché cette jolie balade.
Jn (Jean Noël)