La mi Novembre est largement passée, l’automne tire à sa fin et les froidures de l’hiver approchent à grands pas…
ET ce jeudi 24 novembre, nous étions venus au Temps du Café pour un nouveau diaporama animé par Jean Mangin, de retour parmi nous, qui nous a apporté le soleil des Îles (et nous en avions bien besoin!) et d’extraordinaires créatures bosselées.
Il y avait pléthore de chaises occupées et même la Mairie était représentée !
L’assistance était suspendue à ses lèvres, les yeux rivés sur l’écran : toute notre attention était accaparée par ces pachydermes de la mer qui évoluaient avec une grâce inouïe dans ce Grand Bleu paradisiaque.
Tout a commencé par une leçon de géographie qui nous a emmenés à l’autre bout de la Terre, en plein Pacifique, au milieu d’une myriade d’îles, là où les Baleines à Bosses viennent se prélasser avec leurs baleineaux.
Avant de plonger, nous avons pu admirer la beauté des paysages et voir, à défaut de les sentir, de superbes fleurs aux couleurs chatoyantes ainsi que des gorgones très colorées
Nous avons même eu la joie de contempler un extraordinaire embrasement du ciel, dont les reflets scintillaient de mille feux à la surface du lagon.
Enfin le moment d’embarquer fut venu : nous allions pouvoir plonger à la rencontre des cétacés, l’impatience nous tiraillait, Jean Mangin est arrivé sur l’écran, en tenue de plongeur, tout était prêt pour la grande aventure…
Une queue, un naseau, des nageoires, des masses monstrueuses qui évoluaient dans l’eau avec une facilité déconcertante malgré leur taille : ces tonnes de chair noires et blanches nous ont fascinés.
Tout d’abord Jean Mangin nous a expliqué que l’approche de ces géants des Mers nécessite certaines précautions, les bouteilles de plongée sont proscrites sous peine d’irriter les mâles en raison des bulles qui sortent, ces mêmes bulles qu’éjectent les baleines sous l’eau et qui jouent un rôle bien particulier dans les relations mâles- femelles. Il va falloir aller à leur rencontre en apnée ! Pas facile…
Et puis, aussi une certaine distance s’impose à l’approche des baleines, les plongeurs paraissent si petits dans ce ballet qu’ils jouent avec elles. Et les mamans baleines n’aiment pas du tout qu’on approche de trop près leurs « petits ».
Toutes ces photos, plus magnifiques les unes que les autres, nous ont enchantés, et que dire de ce regard aperçu entre deux eaux, si expressif, si amical ?
Oui, notre orateur passionné nous a fait part de l’émotion qui l’a envahi quand il a pu entrer en contact avec une baleine qui lui manifestait un intérêt bienveillant, un désir de communiquer, c’était un dialogue muet entre « le beau » et la bête…
A plusieurs reprises nous avons pu entendre "le chant des baleines" ou leur manière de communiquer entre elles…
Nous avons tout appris sur la vie de ces habitants des profondeurs à la vie très sociale : de la respiration aux amours
en passant par les jeux, les périodes de repos, l’indispensable surveillance de l’environnement (on a ainsi pu voir une baleine sortir la tête de l’eau comme un périscope, faire un tour d’horizon à 360°, tel un chien de prairie qui se dresse bien droit pour faire la vigie…).
Des chiffres époustouflants nous ont ébahis en apprenant la quantité de nourriture avalée par ces baleines, une gueule, ouverte, de deux mètres cinquante de large ! ç’est vraiment impressionnant ! Leur poids, leur taille, tout est si démesuré !
Et lorsque Jean Mangin nous a appris que les « frêles » baleineaux étaient purement et simplement abandonnés après une année de protection et d’apprentissage, leur mère repartant avec le mâle, nous étions un peu éberlués et chagrinés… pauvre petit … que va-t-il devenir ?
Allez, on va vous rassurer : ils deviendront à leur tour, mâles ou femelle, des habitants pacifiques du Pacifique.
Un grand merci à cet artiste des Mers qui nous a fait plonger dans un Univers passionnant et enchanteur, ses posters ont eu du succès et il y avait de quoi, tant leur qualité était présente, certains sont repartis avec leur petit rouleau sous le bras, manière de rêver encore un peu.
Un grand merci également à notre chroniqueur habituel: Jean Noël Jolicoeur