Cet après midi du jeudi 17 novembre, le Temps d’un Pixel avait à peine terminé son activité mensuelle, que Lucienne nous a emmenés dans les dédales de l’architecture dite « contemporaine » : Ce petit comité n’en croyait pas ses yeux, constatant, au travers de diapos savamment distillées par notre conférencière, l’étendue de l’imagination de ces archis avant-gardistes qui ont balayé tout ce que l’on pouvait voir, il n’y a pas si longtemps encore, dans les plus grandes villes du monde entier.
Le style victorien rigide et assez lourd régnait alors, lorsque les précurseurs que sont Frank Lloyd Wright et Ludwig Mies Van der Rohe apportèrent de nouveaux matériaux tels que le béton et l’acier mais aussi le verre, les formes changeaient, les gratte-ciels s’élançaient impétueusement avec ces composants d’avant garde.
Chez nous, le plus connu est bien sûr Le Corbusier avec sa Cité Radieuse à Marseille, la chapelle de Ronchamp
et on tombe sous le charme de ces jeunes talents venus du Japon : Tadao Ando qui marie généreusement béton et lumière avec sa fameuse Eglise de la Lumière à Osaka.
Shigeru Ban, lui se préoccupe davantage de la légèreté et on est fort surpris d’apprendre que le carton et le tissu pouvaient fort bien être utilisés en architecture et même pour le mobilier !
Plus proche de nous, en Italie, Renzo Piano nous emmène dans des édifices remplis de poésie où l’environnement joue un rôle essentiel.
En Espagne, Santiago Calatrava joue sur des lignes fluides, avec une recherche d’architecture aérienne qui nous a fait entrer dans un univers quasi spatial.
On n’a pas oublié le grand Jean Nouvel, célèbre maître Français qui nous a offert
l’Institut du Monde Arabe, la Tour Aghar à Barcelone, que l’on voit de fort loin, la Fondation Cartier, le Musée du Quai Branly, le Louvre d’Abou Dhabi bientôt achevé et la toute récente Philarmonie de Paris inaugurée en 2015.
Le mot de la fin pour citer quelques endroits de notre région où l’on peut respirer cette atmosphère moderne comme le Musée Soulages que nous avons visité cette année, les Pierres vives de Montpellier et son Arbre Blanc,
et puis, nul besoin d’aller bien loin, les Abattoirs font partie de cette nouvelle architecture moderne qui n’en finit pas de nous surprendre et de nous émerveiller avec ces lignes épurées qui contrastent tant avec tous ces édifices bâtis tout au long des siècles passés.
Merci à Lucienne d’avoir contribué à notre éducation artistique autour de ces nouveaux bâtisseurs et de leurs chefs d’œuvre.
Merci aussi à Jean Noël pour ses talents de chroniqueur et de photographe.