La tribu prophétique aux prunelles ardentes du temps d’un café, hier s’est mise en route, emportant Jacqueline sur son dos pour un voyage à travers l’Europe, de la mer Baltique à la mer Adriatique.
Les Pays Baltes n’étaient pas des pays bas, la Russie était encore très calme, pas l’ombre d’un soubresaut notable, le carcan soviétique se faisait sentir à travers tout un faisceau de choses resplendissantes parfois tape-à-l’œil, contrastant avec l’époque des tsars où l’art était bon ton. Moscou, avec son charmant couvent des jeunes filles – « Novodievitchi » en Russe – Leningrad avait laissé place à Saint Pétersbourg, symbole d’une purge existentielle d’un passé peu lointain, le style massif des constructions post Seconde Guerre Mondiale contrastait férocement avec la grâce et la légèreté des édifices de l’époque impériale.
Puis nous avons quitté la froidure de l’Europe centrale pour nous rafraîchir plus encore à travers la Scandinavie jusqu’au bout de l’Islande, terre de contrastes s’il en est.
La chaleur romaine nous a accueillis pour nous emmener à travers les âges anciens, période prestigieuse où la Rome antique faisait trembler l’Europe entière.
Un peu de romantisme et d’humanisme pour finir entre Florence, Pise et Venise, nous étions sous le charme lorsque les lumières se sont rallumées…
Merci Jacqueline pour ce merveilleux voyage à travers l’Europe : faire couler le rocher et fleurir le désert devant ces voyageurs pour lesquels est ouvert l’empire familier des diaporamas futurs de notre Jacqueline préférée.
Jean Noël