Sortie: Visite guidée du quartier St Etienne

Ce mardi 14 Mai, nous étions une quinzaine de curieux venus faire la visite du quartier St Etienne et son étrange cathédrale, guidée par Amélie Roptin.

Nous avons commencé la visite à l’extérieur, sur le parvis coté préfecture, près de la chocolaterie, afin de pouvoir admirer la façade de cette cathédrale qui, au premier abord, pose question. Malgré la pluie, en l’observant, il est évident que l’édifice est un témoin immense de l’histoire du quartier.

En effet, Amélie nous a expliqué que la Cathédrale a subit de multiples modifications, du 3ème siècle, date de la première construction, jusqu’au 19ème. De siècle en siècle, entre l’évolution des mœurs, les conflits, les différents évêchés, les modes architecturales, les plans lancés mais inachevés faute de moyens, la Cathédrale St Etienne est un joyau d’architecture unique en France, mais également dans le monde.

On peut encore observer les premiers vestiges de l’église, à l’époque chapelle romane, construite par St Saturnin. Mais aujourd’hui, ce qui frappe l’œil, c’est l’énorme différence de style entre la nef raimondine, caractéristique du style gothique du Sud et le chœur, quant à lui, typique d’une cathédrale gothique du Nord.

Après la visite de la cathédrale, retour sous la pluie pour continuer dans les rues de ce quartier, rempli d’Histoire. Amélie a pu nous montrer différents hôtels particuliers de l’époque du 17 au 19 ème siècle, avec parfois, des portes et des serrures datant de la construction. Nous sommes passés voir le rempart romain, avec la tour Bida, rue St Jacques, près de la préfecture.

D’autres bouts de remparts sont visibles à Toulouse, parfois dans des endroits insoupçonnés: au rayon homme du magasin Uniqlo; à droite de l’entrée du bar Saint des seins place St Pierre jusqu’au parking derrière le bar; ou encore dans le sous sol du Lycée Fermat.

Le saviez vous?

Toulouse, nous trouvons des maisons à colombages, aussi nommées maisons à pans de bois. Mais nous trouvons également des maisons à corondages: la méthode est identique, mais on utilise les briques rouges bien connues de notre région, suite au grand incendie de la ville en 1463, la brique étant plus résistante au feu que le torchis. On peut les découvrir rue de la Pomme, rue des Arts, rue des Filatiers, rue Bouquières, et bien d’autres.

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