Henri Rech au Cercle de lecture du 13 mars

13 mars 2017

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 « J’ai écrit une fiction avec la volonté que la vie de mes personnages  […] soit belle et pleine d’espoir […] »,  c’est ce qu’écrit Henri Rech au sujet de son livre Voyage au bout de la mer océane.  Nous sommes réunis autour de lui, nombreux, DSC_4142  pour en  parler,  et beaucoup d’entre nous l’ont lu.

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Né en Aveyron, Henri Rech a fait ses études secondaires dans un collège religieux de Saint-Affrique, ses études de médecine à Toulouse,  où il a occupé différents postes au cours de sa carrière de médecin biologiste.

Il a aussi effectué des missions « nationales » et à l’étranger, notamment en Irak et Syrie.

Retraité depuis 2013, il consacre une bonne partie de son temps à des activités associatives et à la randonnée.

Ce livre qui, au départ, devait n’être qu’un exercice d’écriture d’une cinquantaine de pages sur le thème du voyage, est devenu un roman inspiré par l’histoire des flibustiers mais vue du côté des victimes.Henri-RECH 2

Un roman au titre poétique qui mêle fiction et réalité donc qui a demandé une  documentation approfondie sur les voyages en mer  à la fin du XVIIème siècle et au XVIIIème. Que ce soit :

  • Sur la langue de l’époque ;
  •  sur les bateaux (schéma bien utile à la fin du livre) ;
  • sur ceux qui naviguent à leur bord (hiérarchie  parmi l’équipage, parmi les passagers ; rôle du padre Sanchez et de la religion) ;
  •  sur les cuisiniers (celui de « l’élite », celui des matelots) et la nourriture (on commence à emporter des fruits frais, notamment des citrons, pour lutter contre le scorbut) ;
  • sur les nombreux périls (mauvais temps, pirates, maladies et accidents) ;
  • sur les conditions sanitaires : le héros, Aymeric de Fleury,  embarqué comme chirurgien à bord de la Santa Lucia,  part à la recherche d’une plante anesthésiante qui pousse dans les Andes (dont a parlé un médecin espagnol Nicolas Monardès qui a vécu de 1493 environ à 1588). Le médecin du bord devait soigner des blessures que les matelots ne déclaraient pas tout de suite et qui pouvaient s’aggraver, nécessiter des opérations, déclencher le tétanos…
  • sur la piraterie et les règles de conduite entre pirates : il est question de certains d’entre eux  qui ont existé comme Henry Morgan, Grandmont et même Exquemelin…  et des lieux où ils ont vécu comme l’île de la Tortue. La ville de Campeche fut effectivement attaquée par des pirates célèbres…

Il s’agit d’un roman et nombre de personnages sont fictifs. Aux membres de l’équipage –  le capitaine, ami d’Aymeric, son second, rival du jeune chirurgien  entre autres – s’ajoutent les passagers dont les plus remarquables sont les membres de la famille de la Fuente : le père qui est l’armateur du navire, sa femme et, surtout sa fille, la belle Isabel. Ils  vont voir leur fils et frère à Portobello. Naissance d’une idylle entre Isabel et Aymeric, idylle que les aléas du séjour sur terre rendent mouvementée. Mais, comme le dit Henri Rech, « leur vie est belle et pleine d’espoir »…DSC_4156

Cette intéressante rencontre s’achève autour des boissons et petits gâteaux qu’a prévus Joëlle.

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Christine nous donne rendez-vous  le 24 avril pour un débat sur le prix Goncourt des lycéens, Petit pays de Gaël Faye.

                                                                                  Lucienne

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