Débat lecture: Petit pays Gaël Faye

« PETIT pays » ? Pourquoi ce titre au roman que Jeanne-Marie, Jacqueline et Geneviève nous présentent ce 24 avril 2017 ?

DSC_4358 On pourrait croire que c’est à cause de la petite taille du Burundi,  à la fois cadre du récit et lieu où Gaël Faye, son auteur,  est né et a vécu son enfance. Mais il explique qu’il a choisi un terme affectueux  et qui traduise le fait que le point de vue est celui d’un enfant.

DSC_4369Autobiographie et fiction se mêlent et si certains évènements sont communs à  l’auteur et au héros, Gabriel, (ils sont fils d’un Français et d’une Rwandaise, les massacres au Rwanda provoquent leur exil en France…), d’autres relèvent de la création, souvent inspirés par la réalité. En toile de fond, l’histoire tragique du Rwanda, les rivalités entre Tutsies et Hutus, les massacres de 1994…

Un récit d’enfance, commencé dans l’insouciance d’une vie heureuse partagée entre le milieu familial et les amis de l’impasse avec lesquels on discute, on joue, on rit… Et puis cette paix se lézarde avec la séparation des parents et l’irruption de la violence d’abord tenue à distance puis de plus en plus proche ; Gabriel est même obligé d’y participer : « On apprivoisait la mort à tout moment ». C’en est fini de l’enfance, de l’insouciance du début.DSC_4377

Autour de Gabriel,

  • sa famille, son père, sa petite sœur ; sa mère qui  voudrait aller vivre en France et que le massacre de sa famille rwandaise rend folle.
  • La famille rwandaise rarement rencontrée dont l’oncle Pacifique.
  • Les autres enfants : ses amis Gino, Armand ; son « ennemi » Francis.
  • Les employés africains : Donatien,  Innocent, le cuisinier.

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Le style est parfois malicieux, notamment dans certains portraits (du bourgmestre, de l’arrière-grand-mère Rosalie…).

Jacqueline termine sur le thème de l’exil évoqué dans l’épilogue.DSC_4371

Ajoutons que Gaël Faye s’est d’abord fait connaître par la musique car c’est un rappeur et un slammer qui a sorti plusieurs albums. Il vit actuellement au Rwanda avec sa femme franco-rwandaise, et ses deux petites filles.

La rencontre s’achève. Joëlle qui nous a accueillis avec des petits œufs de Pâques, passe avec boissons et gâteaux secs.DSC_4363

Avant notre prochain rendez-vous le 12 juin pour le débat libre,

Christine nous suggère de réfléchir à d’autres formules de débat possibles autour les livres.DSC_4362

                                                          Lucienne

 

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